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dimanche 11 juin 2017

Les précipitations se déplacent vers les latitudes nordiques

Quand le climat change, tout change
Vous avez remarqué s'il pleut plus souvent chez-vous? Et/ou que le ciel est plus gris ou a changé et plus particulièrement depuis plus ou moins une ou deux décennies? Si vous avez accès aux statistiques météo (température, heures d'ensoleillement, précipitations) de votre région, allez vérifier pour voir, pour savoir.... Depuis 1985, toutes les années ont été plus chaudes que la moyenne, on peut donc dire que vous n'avez jamais connu un climat "normal" si vous êtes nés après 1985.

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On prévoit que le réchauffement de la Terre va sévèrement dérégler le cycle de l'eau que nous sabordons aussi avec nos activités ; (principalement l'élevage des bovidés ; il y a plus de bovidés sur Terre que d'humains). Bien sûr, nous ne savons pas "exactement" quels seront ces changements, mais nous avons une bonne idée basée sur les indices du climat passé et nous savons qu'ils seront sont abrupts. Nous avons aussi des modèles climatiques de plus en plus fiables.
Cette affiche "Défense de se baigner" aux abords d'un lac situé dans le bassin de Turfan dans l'extrême Ouest de la Chine ; mais ce lac s'est complètement asséché au cours de la dernière décennie à mesure que notre planète s'est réchauffée et que les précipitations se sont déplacées loin de cette région. Photo : Aaron E. Putnam
"Nous observons une très forte tendance à l'assèchement dans le Sud-Ouest des États-Unis" dit Andreas Prein, chercheur post-doctoral au National Center for Atmospheric Research. "Le Sud-Ouest a possiblement déjà dérivé vers un climat plus sec". Effectivement, plusieurs craignent que cette importante partie des États-Unis ne développe une "sécheresse extrême" (étude en Anglais).

Une autre étude (en Anglais) prévoit aussi que les bandes de pluies risquent de se déplacer vers le Nord à mesure que l'hémisphère Nord se réchauffera plus rapidement que l’hémisphère Sud. Ce changement se produirait en concert avec cette expectation qui perdure ; que les régions où il pleut déjà recevront encore plus de pluie et que les endroits où le climat a déjà tendance à être sec, s'assécheront.





















"L'étude ajoute au déjà vaste ensemble d'évidences que le changement climatique va dérégler les mouvements de grande amplitude de l'air et de la vapeur d'eau de notre atmosphère. Et cela a de l'importance car ces patterns déterminent dans une large mesure où il pleut et où le climat est plus aride" écrit Kate Marvel, climatologue à la NASA dans un courriel.

Cette étude ne mentionne que les USA en détail, mais le même phénomène se produit ou se produira en Europe ; les inondations qu'à subit la Grande Bretagne depuis 2010 ne sont pas totalement étrangères à ce phénomène.

Cette redistribution des pluies aura des conséquences pour l'accès à l'eau dans certaines régions et plus particulièrement là où les réserves d'eau sont déjà limitées, tel le Sud-Ouest des États-Unis et plus encore, certaines parties de l'Afrique et du Moyen-Orient.

Évidemment, c'est en analysant le climat du passé et en le comparant avec les modèles numériques basés sur les observations et les lois de la physique qu'on en arrive à ces conclusions. Ils ont investigué des lacs dits "lacs à bassins fermés" : des lacs qui sont alimentés par des rivières mais sans déversoirs, le niveau de ces lacs n'est donc contrôlé que par les précipitations et l'évaporation.

La berge du lac Mono, Californie en 2013. Les berges anciennes qui marquent le paysage oriental de la Sierra Nevada indiquent que le niveau de ce lac était beaucoup plus élevé alors que le climat était plus froid.
Photo : Aaron E. Putnam
Selon les principes élémentaires de la physique atmosphérique, les scientifiques prévoient qu'à mesure que notre planète se réchauffera à cause de nos émissions de gaz à effet à serre croissantes, la moyenne globale des précipitations augmentera ; et parce qu'une température plus élevée provoque plus d'évaporation, les endroits déjà secs s'assécheront davantage. Bien sûr, les endroits secs ne sont pas nécessairement à l'abri d'une pluie diluvienne occasionnelle car la météo devient aussi de plus en plus chaotique à mesure que le climat se réchauffe.
Article source en Anglais

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La vapeur d'eau est un puissant gaz à effet de serre
À chaque degré de réchauffement causé par les gaz à effet de serre, cela ajoute suffisamment de vapeur d'eau (par évaporation) pour faire grimper la température de un degré supplémentaire.
Cela augmente aussi les précipitations globalement et accroît le risque de pluies torrentielles causant des inondations parfois éclairs ou des chutes de neige spectaculaires.
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Ce type de graphique permet aussi de visualiser la distribution de la probabilité d’événements météo extrêmes (canicules, pluies diluviennes, cyclones, tempêtes, etc.) à mesure que la température augmente.
On doit donc s'attendre à plus d'événements météo extrêmes, nous n'en sommes encore qu'au tout début.

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Ça semble particulier, mais on ne note pas encore de variations du nombre ni de l'intensité des tornades aux USA, mais les tornades sont des phénomènes particuliers très différents des ouragans/typhons qui eux se nourrissent principalement de la chaleur des océans, chaleur qui devient de plus en plus excessive.


     Mais au Canada on prévoit...
Les Canadiens devront relever de nombreux défis pour faire face et s'adapter aux effets des changements climatiques. Des sécheresses régionales pourraient occasionner des pénuries d'eau, la hausse du niveau des mers et les fortes précipitations pourraient causer plus de dommages en raison des inondations, et les températures plus chaudes pourraient provoquer plus fréquemment des orages et des tornades (Gvt. du Canada).
Une seule tornade de force F5 (vents 420-512 km/h) a été observée au Canada, et c'était en 2007.
NOTE : la puissance des tornades est évaluée sur une échelle de F0 à F5 (échelle de Fujita) selon les dommages qu'elle a causés, mais la destruction que produit une F5 est tellement dévastatrice qu'on ne saurait dire avec certitude si les vents ne dépassaient pas les 512 km/h, ni même de combien...
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     P.S.
 

Si vous avez observé des changements climatiques dans votre région, laissez un témoignage S.V.P.

Où je demeure, il y a plus de nuages et c'est souvent gris.
Le printemps a été très frais, humide et gris cette année.
L'hiver, la rivière gèle environ 1 mois plus tard et dégèle environ 1 mois plus tôt par rapport aux années 1980 et avant.
L'hiver, il tombe généralement moins de neige que par le passé.
Bien que le ciel soit souvent couvert, il ne pleut pas tant que
ça.
Le nombre de feux de forêts tend à diminuer.

vendredi 14 octobre 2016

La Terre a Dépassé le Max d'Absortion Carbone – Sans que Personne ne le Remarque

Pour l'instant, je crois sérieusement que c'est la pire nouvelle climatique du siècle! On dirait bien que c'est le début de l'emballement climatique : de plus en plus chaud et de plus en plus chaotique.

J'ai publié cet article le 5 mai dernier : Que se Passe-t-il Avec le CO2? 

...j'ai la réponse aujourd'hui. 

Ceux qui se demandent si nous avons dépassé un point de non-retour dans le réchauffement climatique, c'en est définitivement un.

Nous nous sommes aperçus depuis quelque temps que le taux de CO2 augmentait plus vite que nos seules émissions (dans le contexte habituel) ; nous savons, avec une assez grande précision, ce que nous avons émis, juste à voir ce qui a été vendu sur les marchés boursiers. On se doutait que la cause était que la Terre (océans inclus) qui débutait son indigestion de CO2, mais il fallait en être sûr, scientifiquement sûr. On a évidemment blâmé El Nino, mais, ce n'était pas de sa faute, c'est de la nôtre. 

Ayez une pensée pour nos gouvernements corrompus.

Récemment, on s'est fait passer une pub qui disait que la Terre n'avait jamais été aussi verte et que c'était à cause du CO2. Publicité très certainement commandée et payée par l'industrie des combustibles fossiles. Qui d'autre? En réalité, la Terre se meurt à cause du CO2, elle en fait une indigestion sévère, fort possiblement mortelle...

Mais c'est quoi le "maximum d’absorption carbone"? (Peak Carbon)

     Un petit retour dans l'histoire

Lors de la préparation de 4e rapport du GIEC, publié en 2007, les scientifiques ont fait des simulations pour savoir combien de carbone la Terre pourrait encore absorber avant d'en rejeter (exactement comme une indigestion). Ils avaient prévu que cela se produirait vers 2070...

Remontons le temps un peu plus... 

Dans les années 1960-1970 le taux auquel la capacité de la nature à absorber du carbone avait augmenté, car effectivement, le CO2 aide à la croissance du règne végétal. S'ils ont basé leur simulation sur les données sur une moyenne qui inclut les belles années, les années 1960 à 1980, il est normal que la simulation aie un fort biais positif, ils ont surestimé la capacité de la planète à absorber du CO2.

Observez le graphique ci-dessous. Le niveau de CO2 monte et redescend à chaque année. Quand l'été commence, le taux de CO2 diminue car la végétation se remet à en capturer du carbone et en enfoui aussi une partie dans sol. L'automne, les feuilles ne capturent plus de CO2 et par surcroît, en émettent en se décomposant.
Ce rythme est le reflet de ce qui se passe dans l’hémisphère Nord, car l'hémisphère Sud est principalement composé d'océans.
C'est en analysant de près ces données que le Professeur James Curran (réviseur scientifique du 4e rapport du GIEC "AR4"), a découvert que la Terre absorbe de moins en moins de CO2 depuis 2006.

Le CO2 est aussi un gaz à effet de serre et pas seulement quelque chose qui aide les plantes à pousser ; il réchauffe dangereusement notre planète.
"Seulement une seule étude approuvée par des pairs (c'est la norme en science, sinon n'importe qui pourrait dire n'importe quoi sans preuve ou démonstration) sur 581 attribue le réchauffement climatique à autre chose que nos émissions de CO2." (Selon une étude évidemment révisée par des pairs.)
L'appétit de la planète pour le carbone décroît, les océans sont déjà très acides (30% plus acides) et selon les biologistes marins et océanographes, les océans ne peuvent presque capturer de CO2 . Avez-vous déjà fait de l'acidité dans votre estomac? Les océans s'en portent très mal, le phytoplancton (essentiel pour fabriquer l'oxygène planétaire) et les coraux se meurent, eux aussi...

Voyez à quel rythme a progressé la concentration de CO2 dans l'atmosphère. Ça va se mettre à grimper de plus en plus rapidement avec l'indigestion de CO2 que nous fait la planète.
Remarque que la courbe 1950-2010 est exponentielle et non pas linéaire.
Les plantes et les arbres ont atteint le "peak carbon" il y a 10 ans : article en Anglais. Autre source qui a servi à cet article, l'entrevue sur : Radio Ecoshock

La différence de ce que les plantes et les arbres n’absorbent plus ou rejettent du CO2 est l'équivalent des émissions de la Chine, soit environ 25% du total mondial. Mais avant de blâmer les Chinois, leur consommation par habitant est beaucoup moins élevée que la nôtre. Aussi, si la Chine pollue, c'est en grande partie pour fabriquer nos biens de consommation.

Voyons les émissions en tonnes métriques par habitant de quelques pays.

     Par quels mécanismes le CO2 augmente-t-il plus rapidement que nos émissions?

Les températures qui augmentent rapidement et auquel les plantes ne peuvent s'adapter assez rapidement (après tout, les arbres ne peuvent pas se sortir les racines du sol pour migrer vers le Nord). Ça doit perturber leur croissance qui n'est plus assez rapide ou autant en santé comme avant. Gardez en tête que c'est une moyenne pour toutes les espèces végétales sur toute la surface de l'hémisphère Nord (ça fait beaucoup moins de CO2 de stocké par les plantes).

Des sécheresses et canicules en nombre croissant dans certaines parties du monde (les États-Unis ont connu des sécheresses prolongées (qui se prolongent encore dans certaines régions), le  Moyen-Orient aussi ainsi que l'Amazone par exemple) peuvent endommager sévèrement la végétation naturelle et les récoltes dans leurs capacités à se développer et à capturer du CO2.

Les vents puissants qu'on prédit peuvent causer de sérieux dommages aux forêts et amplifier d'autres impacts négatifs.

Les feux de forêts à grande échelle comme on en voit aux États-Unis, en Russie, en Indonésie, en Alaska et au Canada détruisent le couvert végétal et brûlent même le sol qui contient de grandes réserves de carbone qui se retrouve lui aussi dans l'atmosphère avec celui des arbres. Ces feux transforment ces grands capteurs de CO2 en monstres émetteur de CO2 et autres polluant (CO et SO2 entre autres)

La sécheresse peut aussi transformer les tourbières en émetteurs de carbone, les tourbières craquellent, se fissurent perdant ainsi de la cohésion et s'effondrent soit pour, s'oxyder directement en CO2, et lors de pluies intenses s'écouler dans les rivières qui montrent certainement un taux croissant de carbone organique dissout dans l'eau dans plusieurs régions du monde : Alaska, Sibérie, Nord Canadien, Indonésie... et ailleurs.
À lire! > La dynamique du pergélisol des environnements naturels et bâtis.
Il n'y a pas que les sécheresses, les inondations et les pluies trop intenses peuvent aussi détruire la végétation et les récoltes en saturant les racines. Ça érode les sols et emporte parfois la végétation elle-même.

À une échelle moins vaste, mais globale et certainement très importante elle aussi, c'est la façon dont fonctionne la biodiversité des sols. Nous n'en connaissons probablement pas assez sur comment la température, la quantité d'eau, les variations et les extrêmes affectent les écosystèmes des sols et leurs aptitudes à fonctionner efficacement et soutenir un écosystème végétal à leur surface.

Nous savons (de plusieurs sources) que le pergélisol de l'hémisphère Nord (Il y en a vraiment très peu dans l’hémisphère Sud) ont commencé à émettre du CO2 (et du méthane) durant les mois d'été en quantités importantes (mais difficile à chiffrer avec précision car c'est un immense territoire complexe). Chose certaine, ces émissions provenant de la toundra (et du pergélisol sous-marin) ne peuvent qu'augmenter (de plus en plus rapidement) au fil des ans.
(NDT : Jai lu quelques études et articles au sujet du pergélisol et des émissions de CO2 et de méthane qui peuvent s'en échapper ; quand les émissions vont devenir importantes (vraiment beaucoup plus de gaz à effet de serre que nous en émettons), alors, ce sera la pire nouvelle climatique du 21e siècle, et l'une des dernières...)
Le pergélisol recouvre environ 20% de la surface terrestre du globe, principalement dans le nord de l'Amérique, au Groenland et en Sibérie. Il recouvre près de la moitié du territoire canadien. La superficie du pergélisol varie. Il peut être continu (100% du sol est gelé; en rose sur l'image ci-dessous), étendu (de 50 à 90% du sol est gelé; en bleu sur l'image ci-dessous) ou discontinu (de 10 à 50% du sol est gelé; en orange sur l'image ci-dessus). Image : site intéressante à lire.

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